Fatima Aaziz-Perez, avocate à la Cour et membre du Conseil de l’Ordre des Avocats, a prêté serment il y a douze ans. Elle présente le système judiciaire et rend accessible ce métier de prestige aux élèves d’ECD Sartrouville.
« Être avocat, c’est aimer les gens, dédramatiser des situations et aimer la vie. » Fatima Aaziz-Perez, avocate à la Cour depuis douze ans, n’a pas hésité une seconde lorsque l’Association ECD Sartrouville lui a proposé une intervention auprès des enfants. Pourquoi ? Parce qu’elle aime sa profession et qu’elle souhaite transmettre aux jeunes les clés pour accéder à la fameuse robe d’avocat.
Me Fatima Aaziz-Perez (à droite) à l’issue de son intervention en compagnie de la directrice pédagogique Mme Gamraoui (à gauche) et d’élèves d’ECD.
Dans la salle, les élèves d’ECD écoutent avec attention la plaidoirie. À la question « qu’est-ce que le métier d’avocat ? ». La réponse fuse : « c’est défendre », répond un élève.
Me Aaziz-Perez explicite : « défendre les intérêts d’un client ou un professionnel devant les tribunaux. Nous sommes là pour conseiller, aider les gens et défendre leur cause en matière pénale, familiale ou commerciale. » La jeune femme a une double casquette puisqu’elle exerce en Seine-Saint-Denis dans un cabinet groupé et est également membre du Conseil de l’Ordre des Avocats, instance de défense et de régulation de la profession.
« Être avocat, c’est aussi être stratège »
Les qualités requises : l’amour de la lecture, de la réflexion et de la logique. Elle conseille à ses potentiels futurs collègues d’être rigoureux à l’école, curieux et persévérant. « Être avocat, c’est aussi être stratège. Il faut trouver le meilleur moyen pour gagner son procès,» explique Fatima.
Me Aaziz-Perez remet symboliquement un exemplaire du Code Civil à une élève souhaitant devenir avocate.
Dans le cadre des séances d’exploration de métiers instaurée par l’association, les élèves ont aussi pu découvrir le fonctionnement du système judiciaire : rôle du bâtonnier, tribunal de grande instance, tribunal correctionnel, secret professionnel… Et ils ont pu en savoir davantage sur les différents métiers qu’ils pourront exercer demain dans le secteur du droit.
Me Aaziz-Perez, issue d’un quartier populaire, insiste sur l’importance des explorations de métiers ECD. « Je pense que les enfants ont besoin de s’identifier, d’avoir des modèles de réussite, sans prétention aucune. C’est important que ces élèves voient qu’on peut réussir, avec du travail, certes. Mais que tout est accessible. » Nul doute qu’elle-même représente déjà un exemple pour les enfants d’ECD.
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